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• ( 248 ) Djezzar a fourni n’agira pas avec énergie (i).'Ibrâhim-bey et le peu de Mamlouks quil amené seront guidés par des intérêts semblables à ceux du pacha d’Acre. Il est notoire que ce pacha a fait étrangler un capidgi, que le grand-vizir lui a envoyé pour lui ordonner de sortir d’Acre, et quil a facilité 1 évasion d’un certain nombre de chrétiens qui se sont réfugiés en Egypte. Ces différens motifs , et la supériorité inappréciable de nos troupes en valeur et instruction promettent au général Kleber une victoire complète sur le grand-vizir. Elle sera la dernière : elle pourra avoir une grande influence sur le sort de l’empire turc. Le citoyen Le Pere, dans une reconnoissance faite avec le général Régnier à Sab-byar, a ultérieurement vérifié 1 existence et nivelé la pente d’un ancien canal, primitivement découvert par le général en chef Bonaparte, qui s étend de Suez à Belbeys , et de Belbeys au Nil. Une douane étoit située sur ce canal, à proximité de l’ancienne ville d’Hiéro'polis. Le point intermédiaire étoit de cinquante-quatre pieds au-dessous du niveau de la mer Rouge } la branche nord-est, qui se joignoit à la précédente , étoit alimentée par les eaux du Nil. Les commissions des sciences et arts sont de retour de la haute Egypte \ elles ont apporté une collection intéressante de dessins. Le citoyen JDelêtre y est resté pour perfectionner ses travaux. L’opération indiquée par le général en chef Bonaparte pour rassembler les Mamloùks épars dans l’Egypte, a très-bien réussi. Le général Kleber les a distribués à plusieurs officiers généraux et supérieurs. Ces jeunes gens se sont attachés à leurs nouveaux maîtres \ ils ont apprécié la différence des traitemens qu’ils reçoivent des Français, qu’ils envisagent comme leurs sauveurs dans une circonstance aussi difficile pour eux. Plusieurs, parmi ceux qui (i) Des nouvelles ultérieures onc annoncé que les troupes de Djezzar s’étoient retirées