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( i9i ) N°. I I. A U commandant de la Caravelle. A bord de X Orient > le i3 messidor an 6. L es beys ont couvert nos commerçans jdavanies *, je viens en demander réparation. Je serai demain dans Alexandrie ; vous ne devez avoir aucune inquiétude, vous appartenez à notre grand ami le sultan : conduisez-vous en conséquence*, mais si vous commettez la moindre hostilité contre l’armée française , je vous traiterai en ennemi, et vous en serez cause , car cela est loin de mon intention et de mon cœur. N°. I I I. A U pacha d'Egypte. Le 4 thermidor an 6. J e suis très-fâché de la violence que vous a faite Ibrahym pour vous forcer à quitter le Caire , et à le suivre. Si vous en êtes le maître , revenez au Caire *, vous y jouirez de la considération et du rang dû au représentant de notre ami le sultan. Je vous ai écrit d’Alexandrie la lettre ci-jointe, et j’ai chargé le commandant de la caravelle de vous la faire remettre, je suis assuré que vous ne 1 avez pas reçue. Par la grâce de Dieu, de qui tout dépend, les Mam-loùks ont été détruits. Soyez assuré et assurez la Poite que les mêmes armes que nous avons rendues victorieuses, seront toujours à la disposition du Sultan. Que le ciel comble ses désirs contre ses ennemis