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( 146 ) du pays de l’Yambo , qui remplit les fonctions de consul pour son pays à Qosséyr. Enfin , d après vos ordres , je donnai les miens au général Beillard , relativement à la construction d’un fort à Qénêh, et à la prompte expédition sur Qosséyr. Je donnai aussi à ce général le commandement de la province de Thèbes, dont je venois d’organiser l’administration , et je me rendis à Djirdjéh , où je conférai provisoirement le commandement de la place au citoyen Morand : j’arrivai à Syoùth le 26 floréal* Cependant le général Davoust n’avoit pas cessé de suivre les Arabes d’Yamb’o j mais, après l’affaire de Lassalle, ils parurent détruits, et ce général vint à Syoùth. Il y étoit depuis plusieurs jours, et ne pouvoir savoir ce qu étoit devenu le peu qui avoir échappé au vingt-deuxième, lorsque tout-à-coup on le prévient qu’il se forme à Bény-hâdy , grand et superbe village » et dont les ha bilans passent pour les plus braves de l’Egypte , un rassemblement de Mamloùks, d’Arabes, et de Pafoùtyens, kàravânistes, venus de l’intérieur de l’Afrique-, que Mouràd-bey doit venir des osais se mettre à la tète de cette troupe. Le.génétal Davoust 11’hésita pas un instant de marcher contre ce village. En conséquence , il renforce sa colonne d’un bataillon de la quatre-vingt huitième, etdu quinzième de dragons *, il remplace provisoirement Pinon dans le commandement de la province de Syoùth par le chef de brigade Silly 3 à qui je l’ai conservé depuis. Combat de Bénykcîdy. Le 29 , le général Davoust arrive près de Bényhâdy, qui est plein de troupes} le flanc du village vers le désert est couvert par une grande quantité de cavalerie» Mam-loùks , Arabes , et paysans. Ce général forme son infanterie en deux colonnes ^ l’une doit enlever le village , pendant que l’autre le tournera : cette dernière étoit précédée par sa cavalerie, sous les ordres de Pinon, chef de brigade , distingué par ses talens, mais en passant prè