D'EGYPTE. 12(j ign désordre, et sont poursuivis long-temps. On leur tue plus de 800 hommes. Un pareil châtiment sembloit devoir répandre la terreur dans le pays; mais à peine la cavalerie rentroit à Girgé , que le général Desaix est informé qu’il se forme à quel-ques lieues de Sioùt un rassemblement beaucoup plus considérable que le premier, et composé de paysans à pied et à cheval, la plupart venus des provinces de Miniet, de Benesouef, et d’Hoara. Le retard des barques, dont on n’avoit aucune nouvelle certaine, commençoit à donner de vives inquiétudes à Desaix, qui ordonne au général Davoust de marcher de nouveau à la tête de la cavalerie contre les rebelles , de sévir contre eux f d’une maniéré terrible, et de faire tous ses efforts pour...