Terrains vagues, friches industrielles, bâtiments abandonnées : ces espaces aux marges de la ville sont souvent le (premier) point d’ancrage pour les migrants roms, qui s’installent de manière précaire dans des squats ou des bidonvilles. Ainsi, les marges urbaines ne sont pas des espaces qui tous simplement existent, mais des espace-temps constamment en production et transformation à travers leur relation avec des sujets et des pratiques qui se situent dans et entre ces espaces de la ville. Entre passé et futur, des espaces-temps-mouvements se créent pleinement dans l’ici et le maintenant, se territorialisent à travers l’être-dans-l’espace et ce faisant co-constituent la ville (Le Gall, Rouge 2014). Avec cette communication, je propose d’in...