Evolutionary biology as a tool towards a more customized biological control strategy of weeds: Lepidium draba as a case study

International audienceLepidium draba (Brassicaceae), native to Eurasia, is one of the most invasive noxious weeds in North American rangelands and croplands. As part of the management plan for its control, one of its natural enemies, the collar gall weevil Ceutorhynchus assimilis (Coleoptera: Curculionidae) has been targeted and its genetic structure in the mitochondrial COI gene explored. Results clearly gave evidence of different genetic entities within this recognized species, one being restricted to the host L. draba and distributed in Southern France, Northern Spain and Italy. Furthermore, these results were supported by host plant spectrum studies in laboratory that showed specific and generalist populations. Underlying partial reproductive isolation which were also tested, probably explains the genetic differences that we observed between theses morphocryptic entities. Likewise, a study was jointly undertaken to trace the origin of the L. draba American populations and to evaluate the phylogeography of the species in its native range. Results tend to show some similarities in the evolutionary pattern of both the weed and the weevil. These multiple approaches will provide a valuable interest in biological control strategy and in the risk assessment.La biologie évolutive en appui d’une stratégie globale de lutte biologique contre les mauvaises herbes: le cas d’étude de Lepidium draba. Résumé: Lepidium draba (Brassicaceae), originaire d’Eurasie est une des plus nocives mauvaises herbes envahissant les prairies et cultures Nord Américaines. Dans le cadre de la lutte contre cette mauvaiseherbe, un ennemi naturel a été sélectionné, le charançon Ceutorhynchus assimilis(Coleoptera: Curculionidae) et sa variabilité génétique de l’ADN mitocondrial COI a été analysée. Nos résultats suggèrent clairement au niveau de cette espèce, l’existence de deux principales entités génétiques dont une spécifique à L. draba et distribuée au Sud de la France, Nord de l’Espagne et Italie. De plus, ces résultats ont été confirmés par des études de spectre de plantes hôtes qui ont révélées des populations spécifiques et généralistes. Uneisolation reproductive qui a été testée pourrait expliquer en partie les différences génétiques observées entre les entités morphologiquement non différentiables De même, une étude a été réalisée parallèlement pour retracer l’origine des populations Américaines de L. draba et pour évaluer sa phylogéographie dans son aire d’origine en comparaison avec celle du charançon. Les résultats tendent à montrer un schéma de variation génétique similaire à celui observé pour le Charançon en Europe. Ces approches multiples sont d’un intérêt indéniable pour une stratégie de lutte biologique et de l’évaluation des risques encourus