Nous étudions la compensation des personnes décédées prématurément dans une économie où la production génère de la pollution, et où la pollution réduit, au-delà d’un certain seuil, les chances de survie. Pour ce faire, nous caractérisons l’optimum égalitarien ex post et nous le comparons à l’équilibre de laissez-faire et à l’optimum utilitariste. Lorsque le seuil de pollution au-dessus duquel une mortalité prématurée apparait est élevé, l’optimum égalitarien ex post requiert une pollution égale à ce seuil, et inférieure à celles prévalant au laissez-faire et à l’optimum utilitariste.Mais lorsque le seuil critique de pollution est faible, le niveau de pollution associé à l’optimum égalitarien ex post est égal à celui qui prévaut au laissez-f...