How Dependent is Growth from Primary Energy? The Dependency ratio of Energy in 33 Countries (1970-2011)

Documents de travail du Centre d'Economie de la Sorbonne 2014.97 - ISSN : 1955-611XExcept for specialized resource economics models, economics pays little attention to the role of energy in growth. This paper highlights basic difficulties behind the mainstream analytical arguments for this neglect, and provides an empirical reassessment of this role. We use an error correction model in order to estimate the long-run dependency ratio of output with respect to primary energy use in 33 countries between 1970 and 2011. Our findings suggest that this dependency is much larger than the usual calibration of output elasticity with respect to energy. This strong dependency is robust to the choice of various samples of countries and subperiods of time. In addition, we show that energy and growth are cointegrated and that primary energy consumption univocally Granger causes GDP growth. The latter confirms and extends the results on cointegration and causality between energy consumption and growth already obtained in Stern (2010)Hormis les modèles spécialisés dans les ressources naturelles, l'économie accorde peu d'attention au rôle de l'énergie dans la croissance. Ce papier met en lumière certaines difficultés élémentaires relatives aux arguments analytiques mainstream qui légitiment cette négligence, et propose une réévaluation empirique de ce rôle. Nous utilisons un modèle à correction d'erreur afin d'estimer la dépendance de long terme de l'output vis-à-vis de l'usage d'énergie primaire dans 33 pays entre 1970 et 2011. Nos résultats suggèrent que cette dépendance est bien supérieure à ce qu'implique la calibration usuelle de l'élasticité de l'output vis-à-vis de l'énergie. Cette forte dépendance est robuste au choix de multiples échantillons de pays et de sous-périodes d'analyse. De surcroît, nous montrons que la consommation d'énergie et la croissance sont cointégrés et que la première cause la seconde, au sens de Granger, de manière univoque. Ceci confirme et étend les résultats obtenus par Stern (2010)