Tourism in the small island states of the Commonwealth Antilles

Summary - While international data indicate that world tourism continues to increase in terms of both numbers of tourists and tourist revenues, there is evidence to indicate there are significant differences between particular tourist destinations. A decline or stagnation in the tourist sector of any country with a great deal of economic dependence on tourism would be serious, but this is particularly so for small tropical island states which frequently have few apparent economic alternatives. The paper examines the recent patterns of tourism in 12 small island states of the Commonwealth Antilles : Anguilla, Antigua and Barbuda, Barbados, British Virgin Islands, Cayman Islands, Dominica, Grenada, Montserrat, St. Kitts and Nevis, St. Lucia, St. Vincent and the Grenadines, and Turks and Caicos. Four patterns of tourist flows are identified in the 1980's : fluctuations, fluctuation/growth, steady growth, and dramatic growth. The history of tourism in one case study, St. Lucia, is then examined in detail in order to demonstrate some of the causes and effects of that country’s fluctuating tourist sector, many of which it has in common with its neighbour states. The paper concludes that such small states need to begin planning very carefully the future of their tourism sector, but that this must not be undertaken in the same manner as other forms of planning (e.g., transportation, economic, uiban) because of the diffuse nature of tourism within the national context. Rather, tourism should be planned within a framework of comprehensive national development.Résumé - Si globalement le tourisme international est appelé à progresser tant en termes d’effectifs que de revenus, cette évolution générale favorable ne doit pas masquer la possibilité de tendances divergentes dans certaines régions. Or, toute stagnation ou déclin de l’activité touristique peut avoir des conséquences sérieuses pour des pays qui en dépendent fortement : ceci est particulièrement net pour les petits Etats insulaires qui n’ont pas d’alternance sur le plan économique. Le cas des Petites Antilles membres du Commonwealth est spécialement intéressant par la diversité même des situations. Des douze Etats étudiés (Anguilla, Antigua et Barbuda, Barbade, Iles Vierges britanniques, îles Caïman, Dominique, Grenade, Montserrat, St-KittsetNevis, Ste-Lucie, St-Vincent et les Grenadines, Turks et Caïcos), les uns voient stagner leur activité touristique depuis le début des années 1980 (ex. : la Barbade et Ste-Lucie), d’autres, ont une croissance irrégulière (ex. : Grenade), d’autres une croissance régulière mais relativement lente (Iles Vierges britanniques), d’autres enfin enregistrent une impressionnante flamblée du tourisme (Anguilla, Caïman, Turks et Caïcos). L’exemple de Ste-Lucie, analysé plus en détails, montre comment ces micro-Etats insulaires sont tributaires d’une évolution des marchés et des acteurs du tourisme qui, bien sûr, leur échappent totalement. En conclusion, le tourisme dans les petits Etats antillais a besoin d’être planifié avec précaution, l’action à entreprendre ne doit pas faire référence aux modes de planification des autres secteurs de l’économie du fait de la nature diffuse du phénomène. De préférence, le tourisme doit être intégré dans un plan de développement national de portée étendue.Wilkinson Paul Frank. Tourism in the small island states of the Commonwealth Antilles. In: Iles et tourisme en milieux tropical et subtropical. Actes du XIe Colloque de la Société pour l'Étude, la Protection et l'Aménagement de la Nature dans les Régions Intertropicales (SEPANRIT), Bordeaux, 9-10 avril 1987. Talence : Centre de Recherches sur les Espaces Tropicaux (Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3), 1989. pp. 105-124. (Îles et Archipels, 10