Depuis la fin des années 1980 il existe des jeux de données de grande échelle, permettant un suivi du système Terre. A la fin des années 1990 ces données sont devenues systématiques et peu coûteuses, notamment du fait du développement puis de la généralisation de l’imagerie satellite. Cette dernière permet d’appréhender des phénomènes physiques, météorologiques, un suivi de l’usage des sols, mais aussi l’évolution de l’urbanisation ou de certains polluants, avec une résolution dépendant de capteurs de plus en plus sophistiqués. Parallèlement, l’économie de l’environnement s’est enrichie d’une approche empirique et des collaborations avec les sciences de la vie et de l’univers, permettant des échanges entre disciplines, ainsi que la générali...