Estelle Zhong demande ce que l’art peut face à la crise écologique. Considérant celle-ci comme une crise de la sensibilité, à la suite des travaux de Bruno Latour, elle voit moins l’art comme un objet qui devrait nous « culpabiliser » un peu plus — nous le sommes déjà suffisamment comme cela —, que comme un objet de conciliation et de réconciliation, à l’instar d’une écologie de la réconciliation, comme l’a formulé Michael Rosenzweig (2003) et de la reconstruction (Paul Shepard, 1967). Laurence Bertrand DorléacEstelle Zhong asks what art can do in the face of the ecological crisis. Considering this crisis as a crisis of sensibility, Zhong, following the studies of Bruno Latour, sees art less as an object that should make us feel a bit more ...