Eco-certified contract choice among coffee farmers in Brazil

We survey Brazilian coffee farmers’ preferences for attributes of voluntary sustainability standards using a choice experiment. We collected original data from 250 coffee farmers who live in the state of Minas Gerais who were asked to choose from several hypothetical buying contracts for eco-certified coffee. Our results suggest that both cash and non-cash payments may motivate farmers to participate in sustainability standard certification schemes that require improved agricultural practices. Preferences for non-cash rewards such as long-term formal contracts or technical assistance, however, appear highly heterogeneous. Results more-over show that the minimum willingness-to-accept for the adoption of composting is twice as high as the maximum price premium for certified coffee in the current context, which may partly explain why most coffee farmers continue to be reluctant to enter the most stringent eco-certification schemes such as the organic standard. French abstract : Dans cet article, nous étudions les préférences des producteurs de café brésiliens pour les attributs des standards volontaires de durabilité, par une méthode d’expérimentation des choix. Nous avons collecté des données originales auprès de 250 producteurs de café de l'État du Minas Gerais, invités à choisir parmi plusieurs contrats d'achat hypothétiques exigeant l'amélioration des pratiques agricoles. Nos résultats suggèrent que les paiements monétaires et non monétaires peuvent inciter les agriculteurs à participer à des standards de durabilité certifiés. Néanmoins, les préférences pour les récompenses non monétaires, tels que les contrats formels de long terme ou l’assistance technique, apparaissent très hétérogènes. De plus, les résultats montrent que la prime de consentement à adopter le compost comme moyen de fertilisation est deux fois plus élevé que la prime maximum actuelle pour le café certifié. Ceci peut expliquer en partie la raison pour laquelle la plupart des producteurs de café continuent d'être réticents à entrer dans des systèmes de certification exigeant comme le standard d’agriculture biologique