Cet article a pour objectif d’apporter une réflexion méthodologique sur l’exploitation des numérisations d’un site archéologique de grande échelle. Basées sur un grand volume de données issues de relevés photogrammétriques et GPR aériens, ces numérisations sont bien souvent utilisées pour l’enregistrement de l’état du bâti au moment de l’acquisition ou la prospection archéologique. Notre approche propose d’étendre l’exploitation de ces types de données massives afin d’enrichir la connaissance des logiques de conception urbaine d’une « cité » dont il ne reste que certaines parties monumentales encore visible aujourd’hui. En outre, les méthodes d’analyse urbaine s’appuient largement sur une compréhension occidentale de la ville qui est parfoi...