Decay of the corpse and burial practices of the populations of the past : confrontation between forensic sciences and archaeology

La problématique à l’origine de ces travaux de doctorat porte sur la décomposition du cadavre,son rôle dans la constiution de l’image archéologique de la sépulture archéologique et donc sur lespossibilités de restitution des pratiques funéraires des populations du passé.Pour tenter de répondre à cette question qui touche les sciences médico-légales et l’archéologiede la mort, nous avons divisé notre propos en trois parties. La première traite des données théoriques.Dans un premier chapitre, nous abordons les fondements de l’archéologie de la mort afin de préciser lecadre de nos travaux notamment sur les outils dont nous disposons pour restituer les pratiques funérairesdes populations du passé. Dans les deux derniers chapitres, nous présentons les données relatives auprocessus de décomposition en contexte d’exposition, puis en contexte d’inhumation. Ces donnéesthéoriques sont indispensables car elles permettent, d’une part, de connaître la variabilité du processus,d’autre part, les facteurs qui peuvent l’influencer et enfin de pouvoir évaluer l’intérêt de ces données etde leur application en contexte archéologique. Afin de dépasser la simple application de ces informationssur des contextes archéologiques, nous avons réalisé des observations sur 50 sépultures récentes issuesde deux cimetières contemporains pour non seulement apporter nos propres données concernant lavariabilité de la décomposition en contexte d’inhumation, mais également constituer un référentiel dedonnées qui peuvent être appliquées en contexte archéologique. Dans cette optique, nous avons dansun second temps étudié 50 sépultures archéologiques pour tester la pertinence de nos observations etdémontrer l’intérêt de prendre en compte le processus de décomposition dans le cadre d’une démarchede restitution des pratiques funéraires des populations du passé. Le dernier chapitre de cette partie estconsacré à une discussion afin d’évaluer la manière dont nos résultats s’insèrent dans la recherche surla décomposition du cadavre et la restitution des pratiques funéraires des populations du passé. Enfinla dernière partie permet d’aborder les apports et les limites de nos travaux tant sur la décompositiondu cadavre en contexte d’inhumation que nos possibilités de restituer les modalités d’inhumation encontexte archéologique.This PhD deals with the decay of the corpse, its influence on the archaeological image of the burial and so on our possibilities to reconstruct past populations burial practices.In order to answer that question that interests as much the forensic sciences as the archaeology of death nous divided our work in 3 parts. The first one approaches the theoretical datas. In the first chapter, we present the bases of archaeology of death to explain the context of our works and especially the tools at our disposal to reconstruct past populations burial practices. The 2 next chapters present how a corpse decays in exposition and burial context. Those theoretical datas are essential as they first, allow approaching the variability of the process, then, the parameters that can modify its evolution, and finally, evaluate the influence of those information from an archaeological point of view. In order to avoid a strict application of theoretical datas to archaeological burials, we studied the corpse of 50 recent burials from two actual cemeteries. The objective is to bring our own datas about the decay process in burial context that can be potentially applied in archaeological context. So, in a second time, the study of 50 archaeological burials allows us to test the relevance of our observations made on corpses and demonstrates that reasoning from the corpse to the skeleton can help us in restitute burial practices. The last chapter discusses of our results in the light of previous researches on decay process and archaeological reconstitution of burial practices. The final part of this PhD deals with the contributions and the limits of our results and the perspectives that they offer not only on the study of decay process in burial context but also about a better approach of burial practices analysis in archaeological contexts