Étudier les mutations internes de l’élevage gaulois, et les influences externes auxquelles il est soumis, passe par une analyse maîtrisée de ses composantes. Or il est souvent difficile de connaître ce qui tient, dans ce domaine, des particularismes locaux et régionaux, des caractéristiques culturelles ou environnementales, des évolutions autonomes des sociétés gauloises ou des changements dont l’origine est exogène. Pour démêler ces questions nous avons choisi de traiter de l’élevage d’un animal en particulier : le porc, espèce majeure dans l’alimentation de la plupart des communautés gauloises, qui, en outre, possède la particularité d’être extrêmement plastique en termes de reproduction (une ou deux mises-bas par an), d’alimentation (ani...