Guérir et rendre malade : un exemple de l’ambivalence de la magie savante médiévale (XIIe-XVe s.)

International audienceThis paper deals with the latin traditions of texts of astral and ritual magic whose efficiency is based on the absolute power of God and which can produce good and bad effects, in particular heal and save people but also punish them with disease or death. Several examples that we can find in recently edited or yet unpublished medieval texts of learned magic give us the possibility to realize a synthesis about this very ambivalent fonction attributed to the magician at the end of the Middle Ages.Cet article montre que les traditions latines de magie astrale et de magie rituelle de la fin du Moyen Âge, dont l’efficacité repose sur la puissance de Dieu, visent autant à produire le bien que le mal, à guérir et à sauver qu’à punir, notamment par la maladie ou, plus rarement, la mort. Un certain nombre d’exemples, puisés dans des textes médiévaux de « magie » récemment édités ou encore inédits, permettent de livrer une synthèse sur cette fonction ambivalente que le magicien se voit attribuer par la tradition