Recherche bibliographique sur la capacité de dispersion des oiseaux afin de modéliser le paysage et sa connectivité à l’aide de la théorie des graphes

[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]SEDYVIN [Encadrant_IRSTEA]Bergès, L.L’urbanisation et les activités humaines croissantes ont entraîné une rupture de la continuité paysagère. Cette fragmentation induit une diminution brusque des flux de gènes entre populations et métapopulations d’espèces animales et végétales, compromettant leur survie. Ces changements paysagers (perte d’habitats d’intérieur, isolation des taches d’habitats…) impliquent de développer des outils dans le cadre de l’établissement d’une Trame Bleue et Verte. Dans cette optique l’établissement de graphes paysagers intégrant l’écologie des espèces (capacité de dispersion et modèle de niche) et les caractéristiques du paysage, permettent de modéliser l’importance des taches et des liens dans la connectivité globale du réseau. Cette approche permet de mesurer la qualité des habitats propices à l’établissement des espèces et les chemins de moindre coût qui les relient. Ces constructions semblent robustes et nécessitent un apport d’informations moindre mais rares. Les graphes ainsi obtenus et leurs différentes représentations sont donc de bons outils d’aide à la gestion conservatoire, mais mériteraient d’être affinés par l’ajout d’information écologique sur les espèces, ce qui les rendrait plus prédictif