Analyse des facteurs d’échec en première année universitaire

La réussite académique, et plus précisément celle liée à la première année d’études universitaires, année où les taux de réussite sont les plus faibles, est une thématique qui est au centre des débats depuis de nombreuses années. A l’heure où les restrictions budgétaires se multiplient, les enjeux non seulement sociaux mais aussi financiers ne cessent de s’accroître. Alors que les initiatives d’encadrement orientées vers une « pédagogie de la réussite » s’avèrent souvent nécessaires pour soutenir le taux de réussite, celles-ci ont un coût non négligeable qui in fine ne conduisent pas toujours à des résultats tangibles en terme d’accroissement des résultats. Face à ce constat, il nous parait intéressant de pouvoir déterminer les variables qui permettent d’expliquer au mieux la situation d’échec chez les étudiants de première BAC. De la sorte, une classification de ces étudiants pourrait être envisagée pour, à termes, imaginer une optimisation de la répartition des ressources limitées dont disposent les différents établissements. La présente communication a pour objectif de présenter les résultats obtenus sur bases des recherches quantitatives menées sur les étudiants inscrits en première année universitaire aux Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCaM), et ce au cours des années académiques 2008-2009 et 2009-2010. Nous proposons également dans cette communication les prémisses d’une approche qualitative