Structures élémentaires de la signification et cosmos

Tout microcosme spatio-temporellement ancré dans le cosmos, peut être appréhendé, d'un point de vue sémiotique, comme réseau de relations (une structure) oppositives. Soient deux contextes : l'univers sémantique du terrien par rapport au cosmos et l'univers sémantique du cosmonaute par rapport à la terre. Le second contexte comportant au moins deux localisations sur chacun des deux axes. A savoir, planétaire ou interplanétaire, et futur proche ou éloigné ; le premier contexte, ou passé planétaire (terrestre) étant alors référence contextuelle. Le grand nombre d'inconnues propres au second contexte, requiert de toute stratégie prospective de limiter l'analyse au corpus du premier contexte. L'analyse des conditions et des unités minimales nécessaires à la saisie et/ou à la production de sens, ou structure élémentaire de la signification, et représentée sous forme de carré sémiotique (A. J. Greimas), permet de dégager des « universaux sémantiques ». Parmi eux, la catégorie dite de 1° génération, nature/culture avec pour contradictoires (non)nature/(non)culture, ou nature-culturée/culture-naturée. Soit, à un niveau hiérarchique supérieur, les termes catégoriels de 2° génération : divin et humain (métatermes contradictoires), non-humain et inhumain (métatermes complémentaires). Tandis que la dynamique thymique organisant l'axiologie, permet de faire face, en un parcours génératif, à toute modification de l'ancrage spatio-temporel