Dans la conclusion générale, Ural Manço et Fabienne Brion (pp. 195-201) voient dans l’islamophobie latente, parfois cachée sous des considérations bienveillantes, le principal frein à l’intégration des jeunes musulmans. La minorité « musulmane » ne doit en aucun cas être considérée comme telle, mais comme un ensemble diversifié de jeunes ayant droit aux mêmes mesures que tous les jeunes confrontés aux mêmes problèmes sociaux ou scolaires. Suit une série de recommandations propres aux domaines cités (l’emploi, la scolarité, la reconnaissance, etc.) permettant d’ajuster sans efforts surhumains ou investissements dissuasifs une vraie politique d’intégration, respectueuse des droits de l’Homme