Rélexions sur le concept de culture politique et la recherche historique sur la démocratie en Amérique latine

Este artículo tiene como objetivo relexionar sobre cómo el concepto cultura política se ha constituido en una herramienta analítica fundamental para la historia política y, especíicamente, para la historiografía que se ha dedicado en las últimas dos décadas al estudio de la instauración y desarrollo de la democracia en América Latina. Para tal in, el texto se enfocará en el tránsito de dicha categoría desde la ciencia política hacia la historia y la forma en que esta se ha adaptado a las necesidades de interpretación histórica de las realidades políticas occidentales y latinoamericanas. Se pondrá de relieve que dicho tránsito no ha estado exento de cuestionamientos y debates, pero deinitivamente ha sido un factor clave en la renovación de los estudios historiográicos sobre lo político y, particularmente, para el posicionamiento de la democracia como objeto de estudio de la historiografía latinoamericana.The objective of this article is to relect on the concept of political culture as a fundamental analytical tool for studies in political history and speciically historiography. In the last two decades, this concept has been used for the study of the establishment and development of democracy in Latin America. The present text will focus on the movement of this category from Political Science to History, and the way in which it has been adapted to the needs of the historical interpretation of Western and Latin American political realities. This movement has not been exempt from questioning and debates; nevertheless it has been a key factor in the renovation of historiographic studies on political issues, particularly related with the positioning of democracy as an object of study in Latin American historiography.Pendant le premier gouvernement péroniste (1946-1952), la loi instituant le suffrage féminin en 1947 et le leadership d’Eva Perón accentuent la mobilisation et l’institutionnalisation partisane des femmes. 1949 voit la création du Parti Péroniste Féminin en tant que force autonome, puis d’unités de base féminines indépendantes et formellement séparées des masculines par des réglementations spéciiques. Cependant, dans des localités rurales les sources montrent l’existence des liens unissant les espaces masculin et féminin, selon des règles informelles supportées par un réseau personnel communautaire et familier, de coniance et réciprocité. L’existence de frontières très diffuses entre le public et le privé propres à la sociabilité rurale aurait contribué à ce phénomène. Puisque la superposition d’espaces d’action social et politique entre genres mérite une analyse spéciique, nous voulons réléchir –dans un cadre microhistorique– à propos des relations existantes entre les deux branches du mouvement péroniste, à partir de l’analyse d’histoires de vie, photographies, archives personnelles, presse et documents relatifs au parti.