Restoration of grassland in old maize-cultivatedland : impact of mowing and role of soil seed bank

Grassland ecosystems have been altered by their transformation into cultivated land, particularly in floodplains where maize replaced alluvial meadows. The restoration of meadow plant communities after cultivation from commercial seed mixture is studied. Three methods of cutting are tested to estimate the most rapidly establishment of "desirables" species. The new plant communities and the neighbouring natural meadow vegetation are compared. As restoration of native species-rich meadows depends mainly on the increasing contribution of natural plant populations, the soit seed bank was estimated. By first cutting in the beginning or late June the sowing species are progressively replaced by typical meadow species (grasses or not). The floristic richness increased by 8 species in 4 years white the proportion of the sowing species declined (from 70% to 40% ). In the case of lack of cutting, the floristic richness, which increased in the first time, declined because of bad conditions for seedling establishment (litter, shade, density and height of the cover . . . ). The restoration of species-rich meadows is prevented by the poverty of the seed bank, which is mainly formed by annual species. The best solution seems to be the introduction of native species from the neighbouring meadowsLes modifications des pratiques agricoles ont conduit jadis au retournement de prairies permanentes en terres arables, notamment dans les plaines alluviales où les cultures de mais ont remplacé les prairies inondables. A l'inverse, cette étude porte sur l'évolution d'un couvert prairial établi sur une ancienne culture de maïs à partir d'un mélange de graines commercial. Trois modalités de fauche (début-juin, fin-juin et absence de fauche) sont comparées afin d'évaluer celle qui conduit le plus rapidement à un enrichissement du couvert en espèces prairiales typiques. Le succès de la restauration 5 ans après la remise en herbe est évalué par comparaison avec une prairie témoin en tenant compte de l'apport potentiel de graines issues de la banque de graines du sol. Les fauches de début-juin et fin-juin (suivies d'une deuxième fauche fin-août) entraînent la régression des espèces semées en faveur d'espèces prairiales typiques (graminées ou non). En 4 ans le couvert s'enrichit de 8 espèces et la proportion des espèces semées diminue de 70 % à 40 %. L'absence de fauche conduit dans un premier temps à une augmentation de la richesse floristique mais les conditions peu favorables à l'établissement de plantules (litière, ombre, densité, hauteur…) entraînent ensuite une chute de la richesse et de la diversité. La pauvreté de la banque de graines du sol, composée en majorité de thérophytes, est un frein à la restauration d'un couvert prairial riche et diversifié. L'introduction volontaire de graines issues des prairies avoisinantes semble donc être la restauration la mieux adaptée à moyen terme