Rôle des thiorédoxines et glutarédoxines ainsi que de certains gènes impliqués dans leur régulation chez <em>Arabidopsis thaliana</em> dans la réponse à l’inoculation par <em>Phyllobacterium brassicacearum</em>

Lors de l’interaction avec la PGPR Phyllobacterium brassicacearum STM196, Arabidopsis thaliana subit des modifications importantes tant métaboliques, que développementales. Des analyses transcriptomiques (CATMA) ont mis en évidence une variation d’expression, sept jours après inoculation dans les feuilles, d’au moins une quinzaine de gènes impliqués dans le maintien du statut rédox. La surexpression de 9 d’entre eux et en particulier GSH1, NTRA et TRXh5 a été confirmée par RT-PCR quantitative. Afin de savoir si ces gènes sont des marqueurs ou des effecteurs de cette interaction, une approche de génétique inverse a été entreprise sur 3 mutants : Cad2 (muté dans GSH1), ntra-ntrb et trx h (Δ1,2,3,5). Pour chacun d’entre eux, une analyse phénotype, comprenant des mesures de croissances, d’architecture racinaire et d’allongement des poils, a été réalisée avec ou sans inoculation par Phyllobacterium. L’analyse des mutants non-inoculés a permis de révéler des phénotypes nouveaux : le phénotypage que nous avons mis au point est donc un excellent outil pour continuer la caractérisation de mutants affectés dans le système rédox. L’analyse des mutants inoculés a permis de montrer le rôle crucial de GSH1 et de NTRA ou NTRB dans la modification de l’architecture racinaire. Pris tous ensembles ces résultats montrent clairement que les voies des thiorédoxines et des glutarédoxines sont importantes dans la réponse d’Arabidopsis à Phyllobacterium