Regulating insect resistance management: the case of non-Bt corn refuges in the US

Egalement paru dans : Document de travail GAEL ; 2003-15International audienceIn this paper, we analyze the insect resistance management (IRM) plan put in place by the US Environmental Protection Agency (EPA) to delay the evolution of resistance to Bt corn in natural populations of the European corn borer, Ostrinia nubilalis Hubner. This IRM plan is the most impressive mandatory IRM system ever developed. It forms a coherent whole and includes mandatory refuges, actions to increase growers’ compliance and a program for monitoring the evolution of resistance. However, our analysis suggests that two components of this IRM plan are not entirely satisfactory: growers’ compliance and monitoring of the evolution of resistance. Moreover, the implementation of these two components of IRM has been required of the registrants, whose incentives for IRM are probably lower than the social optimum. Our analysis suggests that alternatives to the IRM plan currently in place could improve these two componentsL'article analyse le dispositif des zones refuges mis en place aux Etats-Unis par l'Agence de protection de l'environnement (EPA) pour les cultures de maïs Bt transgénique résistant à la pyrale. Ce dispositif réglementaire vise à ralentir le développement de la résistance aux toxines de Bt dans les populations d'insectes cibles. Il oblige chaque agriculteur cultivant une variété transgénique Bt à mettre en place une zone refuge, c'est-à-dire à utiliser une variété conventionnelle non résistante à la pyrale sur une partie de ses surfaces. Le dispositif mis en place forme un ensemble cohérent qui reflète une position consensuelle, dans une situation où les différents acteurs concernés par la réglementation ont des intérêts conflictuels. Cependant, l'analyse suggère que deux composantes de ce dispositif ne sont pas entièrement satisfaisantes : les actions pour inciter les agriculteurs à respecter la réglementation et le programme pour suivre l'évolution de la résistance. De plus, ce sont les fournisseurs des variétés résistantes qui sont chargés de la mise en oeuvre de ces deux composantes, alors que leur incitation à la gestion des résistances au maïs Bt est probablement plus faible que l'optimum social. L'analyse suggère des alternatives au dispositif actuellement en place qui pourraient améliorer ces deux composantes