Formes et dynamiques du bâti agricole dans les communes périurbains de l'Hérault

Une partie de cette communication a été reprise dans l'ouvrage suivant :Monographie : Auteurs Madeline, P. (Editeur)Moriceau, J.M. (Editeur).Bâtir dans les campagnes : les enjeux de la construction de la protohistoire au XXIe siècle.Editions Presses universitaires de Caen,(FRA), 2007.ISBN 978-2-9510796-3-2Soulard, Christophe C.Delfosse, Claire C.Nougaredes, Brigitte B.Lafage, Claire C.Le bâti agricole périurbain : projets d'aménagement et besoins spatiaux des agriculteurs.[Farm buildings in urban suburbs : local planning policies and spatial behavior of the farmers in South of France].Pagination : 15-32.National audienceVoici quelques précisions sur ce qui nous a poussés à présenter une communication dans ce colloque alors que nous ne sommes pas des historiens, ni des spécialistes de l’étude des bâtiments agricoles. Le travail sur le bâti est un sujet nouveau pour nous, exploratoire, mais aujourd’hui connecté à une préoccupation de la recherche agronomique dans la mesure où ce sujet contient à la fois un questionnement qui imprègne les études agricoles depuis longtemps (la modernisation agricole des bâtiments, puis les mises aux normes successives, sont des sujets connus, même s’il y a peu de travaux de chercheurs), et la prise en compte d’une nouvelle donne liée au fait, qu’aujourd’hui, les règles de constructions, voire les projets agricoles locaux, sont de plus en plus pilotés par des acteurs non agricoles, en particulier dans les espaces en mutation où le foncier non bâti se « désagricolise », où les acteurs urbains investissent l’aménagement de l’espace agricole. Dans ce contexte, comment s’opèrent les relations entre agriculteurs et acteurs en charge de réguler les projets de construction agricole ? Plus généralement, qu’est-ce que la recherche agronomique peut apporter comme éclairage sur les articulations entre aménagement du territoire et développement agricole ? La réponse à ces questions ne va pas de soi, d’où l’idée de cette recherche exploratoire, et de cette communication auprès d’une communauté de chercheurs beaucoup plus informée que nous du sujet. Donc, notre propos est, nous l’espérons, une ouverture à la discussion