De nombreuses tentatives de reconstruction de l’étendue du paléo-pergélisol à partir de données de terrain montrent que de grandes parties de la France ont été affectées à la fin du Pléistocène. Cette étendue maximale a été attribuée au Dernier Maximum Glaciaire (DMG). Néanmoins, des contradictions existent entre les différentes reconstructions qui ont été réalisées pendant près d’un siècle ; elles résident en partie dans l’absence de consensus sur la signification paléoclimatique de certaines structures périglaciaires. De plus, le cadre chronologique utilisé pour ces reconstructions est principalement basé sur des datations relatives et/ou sur l’hypothèse que le maximum de froid durant le dernier glaciaire a été atteint pendant le DMG. Dan...