La lumière, Strehler a su en faire une composante fondamentale de ses spectacles jouant avec la transparence, la superposition de couches, l’ombre. Elle s’inscrit dans une époque théâtrale, comprise entre les années 1950 et 1990, et elle se développe d’une manière tout à fait personnelle, devenant une référence. Héritier d’une culture avant-gardiste et européenne, l’imaginaire strehlerien se forge dans un environnement milanais sillonné, à partir des années 1920, par des artistes - scénographes et plasticiens - très attentifs aux problématiques d’espace et de lumière. Chez Strehler, la pratique des éclairages s’articule non seulement à la scénographie, mais aussi au jeu, dont elle devient partenaire, ou au rythme musical. Elle peut être co...