Medieval Courtly Literature, Royal Patronage and World Harmony (III)

Music conquers the demon, as Pythagoras might have said. The present study approaches the problem yet a third time, and once again in the footsteeps of Stephen Jaeger, who has argued cogently also that many of these speculative principles trickle clown into vernacular literature. It is proposed chat cosmic harmony is recapiculated at the medieval court, such as at Arthur's Round Table, and that the equilibrium implied in the concept of world harmony reverberates -volens nolens- at the court of medieval kings, princes and bishops (Jaeger, Origins of Courtliness). A second analogy asserts that the concept of cosmic harmony corresponds to the social and human sphere; that, as Boethius urged, humans can shape their character by responding appropriately to cosmic harmony, thus leading to deeper selfknowledge. Three topics are discussed: a) the value-laden aims of medieval courtly literature; b) the background to the notion of cosmic harmony -seen in the description of the Perfect, or New Man, a «mysterious union»- and described in two significant twelfth century treatises, the Cosmographia of Bernardus Silvestris and Alan of Lille's Anticlaudianus. The last concern is the issue of world harmony insofar as it suggests a courtly fusion of the divine and the human, the cosmic and social, heavenly and earthly, macrocosm and microcosm.La musique vainc le diable, comme doit avoir dit Pythagore. Cette étude aborde le problème, pour la troisième fois déjà et à nouveau sur les traces de Stephen Jaeger, qui a défendu à ce propos aussi la thèse que bon nombre de ces principes spéculatifs tombaient dans la littérature vernaculaire. On suggère que l'harmonie cosmique est réunie à la Cour médiévale, telle que la Table Ronde d'Arthur, et que l'équilibre sous-entendu dans le concept de l'harmonie du monde se reflète. volens nolens, à la cour des rois médiévaux, princes et évèques (Jaeger, Origins of Courtliness). Une seconde analogie soutient que le concept d'harmonie cosmique correspond à la sphère sociale et humaine; comme le préconise Boethius, les humains peuvent aiguiser leur caractère en répondant convenablement à l'harmonie cosmique, conduisant ainsi à une connaissance personnelle plus profonde. Trois thèmes sont discutés: a) les buts de l'échelle de valeur de la littérature médiévale raffinée; b) l'arrière plan de la notion d'harmonie cosmique -que l'on retrouve dans la description de la Perfection, ou Homme Nouveau, une «union mystérieuse»- et qui est décrite dans deụx traités importants du douzième siècle, la Cosmographia de Bernardus Silvestris et l'Anti­claudianus de Alan of Lille. La dernière préoccupation est le but de l'harmonie du monde étant donné qu'elle suggère une fusion raffinée du divin et de l'humain, du cosmic et du social, du terrestre et du céleste, du macrocosme et du microcos­me