L'utilisation de la formule coopérative d'habitation pour loger les personnes âgées

En voulant utiliser la formule coopérative pour loger les personnes âgées, nous avons relevé plusieurs problèmes notamment, que les personnes âgées connaissent peu la formule coopérative et qu'il y a là un besoin de formation et d'information très évident. Mais d'abord, nous avons pu voir qu'il est nécessaire de distinguer les différents sous-groupes qui composent le groupe des personnes âgées selon un certain degré d'autonomie (autonome, semi-autonome, en perte d'autonomie) puisque c'est ce "degré d'autonomie" qui détermine les besoins en matière d'habitat. Cette distinction nous a permis de constater que la prise en charge du logement sous la forme coopérative par les personnes âgées qui font face à une perte d'autonomie est, à toutes fins pratiques, impossible en vertu de la règle "propriétaire et usager" de la loi des coopératives du Québec. La forme coopérative serait donc réservée aux personnes âgées autonomes. Mais l'obstacle premier à la prise en charge du logement par les personnes âgées sous la forme coopérative est d'abord celui du revenu. C'est pourquoi nous croyons qu'il est essentiel que les personnes âgées puissent compter sur des aides extérieures pour développer des initiatives et participer au financement de leur projet si l'on veut y développer le modèle coopératif