Nous proposons dans ce mémoire de questionner un mouvement de retour vers les conceptions hellénistiques du bonheur. En effet, nous constatons depuis plus ou moins 20 ans un intérêt renouvelé pour l'art de vivre grec et nous espérons ici mettre en lumière les trois"écoles" philosophiques notoires de la période hellénistique, c'est-à-dire l'épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme, qui associent la vie heureuse à l'absence de troubles, à l'ataraxie. S'agit-il d'un intérêt pertinent? Il y a lieu de se poser la question, car pour s'opposer aux individus nostalgiques de ces philosophies nous retrouvons des partisans d'une éthique moins idéalisée. En exposant les souhaits des uns nourris par des similitudes sociologiques entre l'époque helléni...