L'air miné, fiction romanesque, suivi de, La pulsion textuelle, réflexion sur la création littéraire

Ma thèse se divise en deux parties. Dans un premier temps, j'ai écrit un roman intitulé L'air miné. En fait, je me suis servi d'une nouvelle produite en 1986, dans le cadre d'un atelier d'écriture, et j'ai tenté d'en faire une fiction plus étoffée. Le bref récit en question, qui s'intitulait «Le fou de Nulle Part», a été rejeté par la revue STOP en 1988. Même si le texte ne fonctionnair pas bien, j'étais très attaché au personnage principal. Je me suis donc donné pour tâche de développer une situation romanesque autour de celui-ci. Au départ, un homme seul marchait dans les rues. J'ai choisi d'installer l'action à Saint-Hyacinthe, ma ville natale, parce que je voulais voir s'il me serait plus facile de planter un décor consituté de lieux familiers. [...] Dans la deuxième partie de ma thèse, j'ai développé une réflexion sous la forme de dialogues. Il ne s'agit pas d'une description détaillée des étapes de la rédaction du roman, mais d'une discussion animée sur l'ensemble de mes expériences d'écriture et de publication, ceci afin d'expliquer comment j'en suis arrivé à concevoir L'air miné. En fait, la partie réflexion est, elle aussi, une sorte de fiction, puisqu'elle comporte une mise en scène. Cette dernière peut paraître quelque peu artificielle, mais elle n'a pour but que de faciliter la lecture