Serotinous cones of Cupressus sempervirens provide viable seeds in spite of high seed predation

Five half-sib families in an 18-year old family test of Cupressus sempervirens in Italy were compared for cone crop size, cone serotiny, and seed damage. The mean number of serotinous cones per tree was significantly different among families although families did not differ by the total number of cones produced during tree’s lifetime. More than 60% of the cones were colonised either by a seed chalcid, Megastigmus wachtli, or by a seed bug, Orsillus maculatus, whereas pathogenic fungi (Seiridium cardinale, Pestalotiopsis funerea) were observed in less than 25% of these cones. The quantity and quality of seeds varied significantly among families and age of cones. Seed loss due to predators and pathogens was very important in serotinous cones, varying from 75.3% up to 90.8%. However, the remaining sound seeds showed a germination rate higher than 70% and cone serotiny seemed to play an important role in cypress reproductive biology.Les cônes sérotineux de Cupressus sempervirens portent des graines viables même si les dégâts des ravageurs sont très importants. La production de cônes, la sérotinie et les dégâts causés aux graines ont été comparés entre cinq familles de demi-frères au sein d’un test de familles de Cupressus sempervirens de 18 ans d’âge en Italie. Des différences significatives entre familles ont été observées pour le nombre moyen de cônes sérotineux par arbre mais pas pour le nombre total de cônes produits par l’arbre au cours de sa vie. Plus de 60 % des cônes ont été attaqués par un chalcidien des graines, Megastigmus wachtli, ou par une punaise des graines, Orsillus maculatus, mais des champignons pathogènes (Seiridium cardinale, Pestalotiopsis funerea) n’ont été observés que dans moins de 25 % de ces cônes. La qualité et la quantité de graines a varié significativement entre familles et selon l’âge des cônes. La perte de graines due aux prédateurs et pathogènes a été plus importante dans les cônes sérotineux, s’élevant de 75,3 % à 90,8 % du potentiel de départ. Cependant, les graines restées saines étaient susceptibles de germer à plus de 70 %. Il semble que la sérotinie joue un rôle important dans la biologie reproductive du cyprès