DOIAbstract
Il arrive que certains réalisent leur rêve. C’est le cas du facteur Cheval qui a consacré trente-trois ans de sa vie à ramasser, au cours de ses tournées, quelque 600 m3 de pierres, avec lesquelles il a édifié une sorte de palais baroque : son « Palais Idéal ». À partir de cette réalisation et de ce qu’il en a écrit, je me propose d’interroger comment une telle entreprise peut être motivée et soutenue. Se pose la question de la sublimation mais aussi du sinthome. Comment, d’un qui semble avoir su « y faire avec son symptôme » pouvons-nous « prendre de la graine », selon des formules de Lacan, pour traiter ces « vérités indomptables » à quoi confronte l’expérience analytique
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