Bon nombre d'orthodontistes ne pensent pas que le mot « diagnostic » s'applique bien aux anomalies orthodontiques. Certains préfèrent dresser un « bilan » après un examen dans les trois sens de l'espace. D'autres, au terme d'une analyse céphalométrique, comparent des chiffres à d'autres chiffres. Quelques-uns partent du traitement qui leur paraît s'imposer et par une démarche à rebours en déduisent la nature des dysmorphoses. Plusieurs s'inquiètent davantage du préjudice fonctionnel ou esthétique que des variations morphologiques. Enfin il en est qui, restant fidèles à l'esprit médical, rassemblent des signes pour les rattacher à une cause connue. Chacun de ces modes d'approche a ses avantages et ses inconvénients. Il convient de les connaî...