À la complexité déjà existante des mécanismes immunitaires impliqués dans l’infection par le parasite Plasmodium s’ajoute un mécanisme décrit récemment par notre équipe et qui rapporte l’implication de l’histamine, une amine vasoactive, dans la pathogenèse du paludisme. Cette étude repose sur deux approches complémentaires : une approche génétique qui consiste à utiliser des souris déficientes en récepteurs histaminiques (HR1, HR2, HR3) ou en histamine, et une approche pharmacologique consistant à utiliser des antagonistes pharmacologiques de ces récepteurs. Les résultats obtenus montrent que des processus reconnus comme étant associés à la pathogenèse du neuropaludisme chez la souris tels que la rupture de la barrière hématoencéphalique, l...