TSUJI Kunio et Paris : Le Cours à l\u27Université Paris III <La littérature des ïnjas (anachorètes)>

TSUJI Kunio adorait Paris. Son premier séjour à Paris pour ses études s\u27est déroulé d\u27octobre 1957 à janvier 1961. Après ses multiples allers-retours, il a fini par poser un pied-à-terre pour sa femme et pour lui-même rue Descartes, où une plaque nous rappelle sa présence. Toutefois, pendant longtemps, il était visiteur et non résident. C\u27était en 1980 que la situation a changé ; il a fait des conférences sur l\u27introduction à la culture japonaise à l\u27Université Paris X. Il a ainsi commencé à dans la société française. Il a entrepris d\u27expliquer aux étudiants français avec leur langue rationnelle, le système culturel japonais irrationnel. Encouragé par cette expérience d\u27enseignement bien réussie, en 1984 il a donné de nouveau des cours de littérature japonaise à l\u27Université Paris III dans l\u27UFR japonais, ayant pour titre :. Il est fort possible qu\u27il avait déjà une conception, même très vague, de son roman Saïgyô Kaden（Les arcanes de Saïgyô）qu\u27il commencerait à rédiger en 1991. Depuis l\u27antiquité, les Japonais sont très sensibles à la nature et aux saisons. Leur sensibilité littéraire s\u27était développé sous forme de poésie lyrique. Saïgyô et Bashô (le dernier est parti en voyage pour suivre la trace du premier) sont, d\u27après TSUJI, deux poètes les plus représentatifs de cette sensibilité japonaise pour la nature et les saisons. Ils ont tous deux adopté le mode de vie d\u27. Dans cet article, nous avons reproduit son cours à l\u27Université Paris III à partir des notes bilingues franco-japonais (manuscrit autographe ou dactylographié) que conserve le Musée de l\u27Université Gakushuin