En cas d’un accident nucléaire, les iodes radioactifs rejetés peuvent causer des cancers de la thyroïde. Pour la protéger, la prise d’une dose unique de KI est indiquée mais cette mesure est limitée en cas de rejets prolongés. Un blocage réitéré de la thyroïde est alors nécessaire mais les effets secondaires sont inconnus. Nous avons utilisé l’approche métabolomique afin d’explorer les effets d’une posologie du KI de 1 mg/kg/j pendant 8 jours sur le rat Wistar et de 20, 40 ou 60 mg/kg/j pendant 28 jours sur le chien Beagle adulte dans le cadre d’études BPL. Chez le rat adulte, des changements métaboliques ont persistés 1 mois après la fin du traitement dans la thyroïde (métabolismes de la tyrosine et des catécholamines) et dans le plasma et...