Alienation in American Gothic Fiction

À travers l’étude de trois textes ("Somnambulim" de Charles Brockden Brown (1799), "The Yellow Wallpaper" de Charlotte Perkins Gilman (1890) et Silent Terror de James Ellroy (1988), le présent article tente de cerner un "reste" gothique au sens que J. -J. Lecercle a donné à ce terme. Choisies pour leurs dates de parution emblématiques, ces fictions de l’aliénation solipsiste témoignent de la place qu’a toujours donnée à la folie la littérature "gothique américaine" et du lien que ce choix implique avec une pratique auto-réflexive, tout aussi constamment présente. Ne serait-ce pas du côté d’un "même" qui serait la voix privilégiée de la représentation de l'"autre" qu’il conviendrait de chercher une (par avance impossible) redéfinition des vestiges du Gothique américain, une quête d’identité aux deux sens de ce terme : essence et similitude.Amfreville Marc. Alienation in American Gothic Fiction. In: Anglophonia/Caliban, n°15, 2004. Les vestiges du gothique. Le rôle du reste / The Remains of the Gothic. Persistence as Resistance. pp. 39-48