Ian Sinclair’s White Chapel, Scarlet Tracings: the critical power of Intertextuality with the Gothic

Il s’agit ici de mettre en évidence la portée critique d’un texte littéraire qui stigmatise dans l’approche néo-gothique des textes littéraires contemporains un discours résolument a-historique attaché plus à l’esthétique qu’à la poétique du texte gothique. En effet, le roman d’Iain Sinclair intitulé White Chapell, Scarlet Tracings montre que la conception du gothique en termes de motif plutôt qu’en terme de poétique conduit l’approche néo-gothique à rater le travail spécifique de création, propre à la littérature gothique, d’un type d’affect apte à amener le lecteur à actualiser l’événement du texte littéraire. Par sa production créative d’un type d’émotion qui transcende le sujet, le texte littéraire dont la poétique travaille à partir de l’intertextualité gothique sollicite de son lecteur un investissement spécifique qui est dû non pas à la complaisance éventuelle pour l’horreur et ses modalités, mais à leur dépassement par un traitement spécifique du langage.Fortin-Tournès Anne-Laure. Ian Sinclair’s White Chapel, Scarlet Tracings: the critical power of Intertextuality with the Gothic. In: Anglophonia/Caliban, n°15, 2004. Les vestiges du gothique. Le rôle du reste / The Remains of the Gothic. Persistence as Resistance. pp. 255-264