Il testo e la tradizione

Il saggio (che assume la forma un poco apodittica delle tesi progressivamente numerate e gerarchicamente suddivise) prende in esame il problema della natura del testo, un problema riproposto nella sua radice teorica dalla nuova testualità informatica. L’analisi deve dunque partire dagli elementi (apparentemente) più semplici e costitutivi del testo (l’alfabeto) e soprattutto dalle caratteristiche semiotiche della scrittura/lettura, che fanno di ogni testo un testo ri-prodotto. Si vuole negare, in sostanza, che i caratteri di fluidità e mobilità del testo (connessi come è noto alle modalità propriamente informatiche del testo) siano tali da mettere in questione la possibilità di significare, come sostengono accreditate ed egemoni teorie critiche contemporanee. Qui si sostiene che tali modalità fluide e mobili, segnano la fine non della testualità in quanto tale, ma solo della grande parentesi gutemberghiana, e rassomigliano semmai il testo informatico al testo antico, e al continuo suo farsi e rifarsi in ogni lettura/scrittura. Si avanza in conclusione la tesi opposta a quella criticata, e cioè che il testo sappia significare proprio perché si muove storicamente (nella sua “tradizione”) assieme agli uomini che lo producono e a cui è destinato, e che un testo effettivamente immobile sarebbe invece del tutto incapace di significare.Le présent essai (qui prend, non sans auto-ironie, la forme quelque peu apodictique des thèses numérotées progressivement et hiérarchiquement subdivisées) aborde le problème de la nature du texte, un problème que repose dans son fondement théorique la nouvelle textualité informatique. L’analyse doit, par conséquent, partir des éléments (apparemment) les plus simples, constitutifs du texte (l’alphabet), et surtout des caractéristiques sémiotiques de l’écriture/lecture, qui font de chaque texte un texte re-produit. Ce que l’on entend contester, essentiellement, c’est que les caractères de fluidité et de mobilité du texte (connexes, comme on le sait, aux modalités “proprement informatiques” du texte) soient de nature à mettent en question la possibilité même de signifier, comme le soutiennent des théories critiques contemporaines. Il s’agit ici, précisément, de démontrer que ces modalités fluides et mobiles, marquent la fin, non de la textualité en tant que telle, mais seulement de la grande parenthèse gutenbergienne, et qu’elles rapprochent le texte informatique du texte ancien, lequel se caractérisait par un processus continuel de formation et de transformation à chaque lecture/écriture. Or cette mobilité ne met absolument pas en question la signification. En conclusion, ce qui est proposé c’est la thèse opposée à celle que l’on a critiquée, à savoir que le texte sait signifier justement parce qu’il se meut historiquement (dans sa“tradition”) conjointement avec les hommes qui le produisent et auxquels il est destiné, et qu’un texte effectivement immobile serait, bien au contraire, tout à fait incapable de signifier