Indopolystoma n. gen. (Monogenea, Polystomatidae) with the description of three new species and reassignment of eight known Polystoma species from Asian frogs (Anura, Rhacophoridae)

The polystomes (Monogenea, Polystomatidae) radiated across semi-aquatic tetrapods including all three amphibian orders, freshwater turtles and the hippopotamus. Prior to this study, phylogenetic analyses revealed that the most diverse and widespread genus, Polystoma, was not monophyletic; a lineage comprising four undescribed species from the bladder of Zhangixalus spp. (Rhacophoridae) in Asia occupied a deep phylogenetic position. Regarding vicariance biogeography and molecular dating, the origin of this lineage is correlated with the breakup of Gondwanaland in the Mesozoic period. Based on a Bayesian analysis of four concatenated genes (18S, 28S, COI and 12S) and morphological evidence, one new genus, Indopolystoma n. gen., and three new species, sampled in Japan and China, are described here: Indopolystoma viridi n. sp. from Z. viridis of Japan, Indopolystoma elongatum n. sp. from Z. arboreus of Japan, and Indopolystoma parvum n. sp. from Z. omeimontis of China. Indopolystoma is unique amongst polystome genera infecting anurans by possessing a small haptor relative to the body size, posteriormost marginal hooklet C1 much bigger than hooklets C2–C8 with conspicuous broad blade and guard and a pair of hamuli lacking a deep notch. Eight species of Asian Polystoma, all from rhacophorids, are transferred as Indopolystoma carvirostris (Fan, Li & He, 2008) n. comb., I. hakgalense (Crusz & Ching, 1975) n. comb., I. indicum (Diengdoh & Tandon, 1991) n. comb., I. leucomystax (Zhang & Long, 1987) n. comb., I. mutus (Meng, Song & Ding, 2010) n. comb., I. pingbianensis (Fan, Wang & Li, 2004) n. comb., I. rhacophori (Yamaguti, 1936) n. comb., and I. zuoi (Shen, Wang & Fan, 2013) n. combLes polystomes (Monogenea, Polystomatidae) se sont diversifiés sur des tétrapodes semi-aquatiques, notamment les trois ordres d’amphibiens, les tortues d’eau douce et l’hippopotame. Avant cette étude, des analyses phylogénétiques avaient révélé que le genre le plus diversifié et le plus répandu, Polystoma, n’était pas monophylétique ; une lignée comprenant quatre espèces non décrites de la vessie de Zhangixalus spp. (Rhacophoridae) en Asie occupait une position phylogénétique profonde. En ce qui concerne la biogéographie de vicariance et la datation moléculaire, l’origine de cette lignée est corrélée à l’éclatement du Gondwana au Mésozoïque. D’après une analyse bayésienne de quatre gènes concaténés (18S, 28S, COI et 12S) et des preuves morphologiques, un nouveau genre, Indopolystoma n. gen. et trois nouvelles espèces échantillonnées au Japon et en Chine sont décrites ici : Indopolystoma viridi n. sp. de Z. viridis du Japon, Indopolystoma elongatum n. sp. de Z. arboreus du Japon et Indopolystoma parvum n. sp. de Z. omeimontis de Chine. Indopolystoma est unique parmi les genres de polystomes infectant les anoures. Il possède un hapteur petit par rapport à la taille du corps, un crocheton le plus postérieur C1 beaucoup plus gros que les crochetons C2 à C8, avec lame et garde bien visibles, ainsi qu’une paire d’hamuli dépourvus d’encoche profonde. Huit espèces de polystomes asiatiques, toutes issues de Rhacophoridae, sont transférées comme Indopolystoma carvirostris (Fan, Li & He, 2008) n. comb., I. hakgalense (Crusz et Ching, 1975) n. comb., I. indicum (Diengdoh & Tandon, 1991) n. comb., I. leucomystax (Zhang & Long, 1987) n. comb., I. mutus (Meng, Song & Ding, 2010) n. comb., I. pingbianensis (Fan, Wang et Li, 2004) n. comb., I. rhacophori (Yamaguti, 1936) n. comb. et I. zuoi (Shen, Wang et Fan, 2013) n. com