1918, fin de l’effroyable Grande Guerre, profits colossaux d’un côté, famine de l’autre, puissante épidémie de grippe espagnole, Grève générale, etc., c’est dans un contexte mouvementé et une Suisse divisée que l'Ecole d’études sociales de Genève – l’une des premières de notre pays – voit le jour. Ce récit séculaire traverse des questions primordiales pour la vie sociale de notre région et au-delà : l’influence de la bourgeoisie protestante et du mouvement féministe dans l’établissement d’une nouvelle formation professionnalisante proposée d’abord aux seules femmes ; la diversification et la mue de l’offre en fonction de l’évolution de la réalité sociale et des sciences humaines (sociologie, psychologie, économie politique, etc.) ; l'évolut...