Échecs des traitements chirurgico-orthodontique des canines incluses permanentes maxillaire : étiologies et attitudes thérapeutiques

Médecine. Chirurgie dentaireUne dent est dite incluse lorsqu’elle n’a pas fait son éruption après la date physiologique (+ /- 18 mois ) et que son sac folliculaire ne communique pas avec la cavité buccale . Cette anomalie fréquente concerne majoritairement les dents de sagesse mandibulaire pour lesquelles la thérapeutique est généralement l’avulsion. Toutefois, lorsque l’inclusion concerne une autre dent l’attitude thérapeutique essaye d’être plus conservatrice. Les canines permanente maxillaire après les 3 èmes molaire sont les dents les plus touchées par l’inclusion avec une prévalence variant de 1 à 3 % selon les études. L’inclusion est majoritairement unilatérale, palatine et toucherait 2 fois plus les femmes. On comprend donc le défi fonctionnel et esthétique d’une approche pluridisciplinaire dont l’objectif sera de mettre en place la dent en « normoposition » sur l’arcade. La prise en charge chirurgico-orthodontique constitue le gold standard thérapeutique. Cependant de nombreuses complications peuvent mener à l’échec. L’objectif de cette thèse est de présenter les étiologies des différentes complications du traitement chirurgico-orthodontiqu