Un vase de la Hoguette au sud de la Loire (Guibrelou I A Machecoul, Loire-Atlantique)

National audienceAn excavation was realized in 2009 on the site of Guibrelou in Machecoul (Loire-Atlantique). It was motivated by the fortuitous discovery in 2007 of some sherds of type La Hoguette in a region which had still never delivered any. This operation allowed revealing other pieces. Regrettably, as a sort of fate, the context of discovery of this ceramic is again hypothetical when it is not completely unknown. Especially since the majority of the sherds which, once connected, belong to a single vase, was not found on the spot but in clearings (sediment extracted further to the levelling of a ploughing crest) having been the objet of a sieving.The field research actually revealed a structure in the immediate vicinity of the interested sherds but which nevertheless lacked them. The bones of a skull horse were discovered and some sherds dated from the Iron Age period. We can imagine that the scattered pieces belonging to the vase Hoguette came from the ditch, that was cut out when levelling the ploughing crest and because of water erosion which took the shape of a gully.Theanalysis of the vase of Machecoul highlighted surprising resemblances with the other potteries La Hoguette, geographically very remote. Typologically (shape and decoration), it is very close to two ceramics discovered in Germany (Dautenheim, Rhineland-Palatinate). The petrographic observations on thin sections are also identical to those observed on another pottery found in the east of France, in Choisey (Jura).Une fouille programmée a été réalisée en 2009 sur le site de Guibrelou I à Machecoul (Loire-Atlantique). Elle était motivée par la découverte fortuite en 2007 de quelques tessons de type La Hoguette dans une région qui n’en avait encore jamais livrés. Cette opération a permis d’en révéler d’autres encore. Malheureusement, comme une sorte de fatalité, le contexte de découverte de cette céramique est à nouveau hypothétique quand il n’est pas complètement inconnu. D’autant plus que la majorité des tessons, qui une fois assemblés appartiennent à un seul vase, n’ont pas été retrouvés sur place mais dans des déblais (terres extraites suite au nivellement d’une crête de labour) ayant fait l’objet d’un tamisage. Les recherches approfondies sur le terrain ont bien mis au jour une structure en creux à proximité immédiate des tessons intéressés mais elle en était toutefois dépourvue. S’y trouvaient par contre les ossements d’un crâne de cheval et quelques tessons de l’Age du Fer. On peut envisager que les tessons dispersés du vase Hoguette provenaient d’une autre structure en creux ou d’un niveau de sol, sans doute guère éloigné du fossé, arasé suite au nivellement de la crête de labour combiné avec une érosion hydrique qui a pris la forme d’une ravine.L’analyse du vase de Machecoul a mis en évidence de surprenantes similitudes avec d’autres poteries de La Hoguette géographiquement très éloignées. Typologiquement (forme et décor), il est très proche de deux exemplaires découverts en Allemagne (Dautenheim, en Rhénanie-Palatinat). Les résultats de son étude pétrographique sont également identiques à ceux d’une autre poterie trouvée dans l’est de la France, à Choisey dans le Jura