Les relations sociales des chevaliers romains

L'auteur se propose d'évaluer le poids des relations sociales des chevaliers dans l'obtention d'une première nomination ou d'une promotion ultérieure dans les milices équestres, dans le cadre général de l'étude du phénomène du patronage. Il revient sur tout le réseau des relations qui pouvaient servir de levier à une carrière et qui pouvaient en assurer le succès, y compris les relations de famille. Se fondant sur de très nombreux exemples, discutés dans le texte, l'auteur montre comment il était possible de s'assurer des appuis, d'abord dans le milieu de la cour, puis par les liens avec les gouverneurs de provinces, ou avec des personnages influents, en se fondant sur l'amicitia, et sans oublier les relations de famille, aussi bien dans l'ordre équestre qu'à l'extérieur de celui-ci. Ont bénéficié de ces protections les personnes connues de l'entourage impérial, comme les familles princières indigènes, ou les membres des élites locales, occidentales ou orientales.Devijver Hubert. Les relations sociales des chevaliers romains. In: L’ordre équestre. Histoire d’une aristocratie (IIe siècle av. J.-C. - IIIe siècle ap. J.-C.) Actes du colloque international de Bruxelles-Leuven, 5-7 octobre 1995. Rome : École Française de Rome, 1999. pp. 237-269. (Publications de l'École française de Rome, 257