L’attitude des psychothérapeutes envers la recherche menée dans leur propre discipline

Die vorliegende Studie untersucht die Einstellung von Psychotherapeut(inn)en und Personen in Psychotherapie-Ausbildung zu Psychotherapieforschung. Erhoben wurde, worin die Bedeutung von Psychotherapieforschung gesehen wird, ob konkrete Forschungsprojekte oder Studien bekannt sind und wer nach Ansicht der Befragten Psychotherapieforschung durchführen sollte. Die Ergebnisse zeigen eine durchgehend positive Einstellung der Respondent(inn)en zu Psychotherapieforschung, deren Bedeutung primär in den Bereichen „Wirksamkeitsforschung“, „Erhöhung der Akzeptanz nach außen“ und „Weiterentwicklung der Methode“ gesehen wird. Die Hälfte der Befragten erweist sich als gut informiert und kann Forschungsprojekte und Studien zum Thema Psychotherapieforschung oder entsprechende Bücher und Zeitschriften nennen.Die Kompetenz für Psychotherapieforschung wird schwerpunktmäßig Universitätsinstituten, dem Österreichischen Bundesverband für Psychotherapie (ÖBVP) sowie Krankenhäusern und Kliniken zugeschrieben. Das beobachtete beachtliche Interesse an Psychotherapieforschung wird im Sinne eines im Umfeld der Psychotherapie stattfindenden Wandels interpretiert, der bedingt durch verstärkte Auseinandersetzung mit wissenschaftlichem Arbeiten im Zuge der Ausbildung, durch Akademisie-rungsbemühungen der Psychotherapie und nicht zuletzt durch öffentlichen Druck im Zusammenhang mit der Krankenkassenfinanzierung (Stichwort „evidence-based mediane“) zu einer höheren Akzeptanz von Psychotherapieforschung unter Psychotherapeut(inn)en führt.Schlüsselwörter Psychotherapieforschung; PsychotherapeutenThis study examines the attitudes displayed by psychotherapists and persons undergoing psychotherapeutic training towards psychotherapy research. It evaluates the importance attached to psychotherapy research, it identifies which specific research projects or studies are known, and it assesses who, according to the respondents, should conduct psychotherapy research. The results demonstrate a consistently positive attitude of respondents towards psychotherapy research. Its significance is primarily seen in such areas as “efficiency research", “enhancing outside acceptance", and “further refining of methodology". Half of those interviewed are well informed and are able to name research projects and studies devoted to psychotherapy research or pertinent literature and journals. Competence in the field of psychotherapy research is mainly associated with university departments, the Austrian Association of Psychotherapy (Österreichischer Bundesverband für Psychotherapie, ÖBVP), as well as (university) hospitals. The remarkable interest by the psychotherapeutic community in psychotherapy research is interpreted as being part of a transformation affecting the entire profession. Training increasingly includes scientific work, psychotherapy has made strides towards a greater academic focus, and there is mounting public pressure to ensure broader financing through the national health care system (“evidence-based medicine"). All of these tendencies have resulted in wider acceptance of psychotherapy research among psychotherapists.Keywords Psychotherapy research; PsychotherapistsLa présente enquête s'est intéressée aux questions suivantes : quelle est l'attitude des thérapeutes et des candidats à la formation envers la recherche en psychothérapie, quelle est l'importance qu'ils lui attribuent, connaissent-ils des projets concrets et des études relevant de ce domaine et quelles sont, de l'avis des enquêtés, les institutions et personnes qui devraient mener des recherches dans ce même domaine ? Au total, 50 personnes ont été interrogées (29 femmes et 21 hommes), âgées de 25 à 63 ans. L'échantillon se compose pour 48% de thérapeutes diplômés enregistrés en Autriche, pour 14% de candidats en deuxième partie de formation sous supervision et pour 38% de candidats n'ayant pas encore passé les examens propédeutiques.Les résultats montrent que tous les enquêtés ont une attitude positive envers la recherche en psychothérapie. Pratiquement tous formulent des arguments la justifiant. La plupart des répondants indiquent qu'il est indispensable d'étudier les effets des traitements et de garantir la qualité, mais aussi de cerner des facteurs globaux, indépendants des différentes orientations. Ils mentionnent par ailleurs que la recherche permet à la psychothérapie d'être mieux acceptée (par exemple, de mieux se positionner lors de négociations avec les assureurs) et qu'elle contribue également au développement des différentes méthodes. Un enquêté sur deux démontre qu'il est bien informé en étant capable de citer des projets de recherche et des études concernant le thème de la recherche en psychothérapie ou des livres et des revues contenant des articles à ce sujet. Les répondants considèrent que ce sont avant tout des instituts universitaires, l'association nationale de psychothérapie (OBVP), ainsi que des hôpitaux et des cliniques qui pratiquent la recherche. Concernant les instituts universitaires, il s'agit d'abord de départements de psychologie, puis -déjà - de départements de sciences psychothérapeutiques et enfin d'instituts de médecine. Environ la moitié des personnes interrogées considère que les psychothérapeutes pratiquant à titre indépendant et les spécialistes de certains domaines psychothérapeutiques sont compétents pour pratiquer la recherche.Ces résultats montrent qu'en tant que discipline scientifique, la psychothérapie s'établit de mieux en mieux, que ce soit du point de vue des psychothérapeutes diplômés ou de celui des candidats. Tous sont d'avis que la recherche appartient à leur propre domaine de compétences et qu'il n'est plus nécessaire de la déléguer à des chercheurs issus de disciplines voisines. Nous pensons que l'intérêt pour la recherche manifesté par les enquêtés fait partie d'une évolution dans laquelle la formation inclut déjà plus souvent un travail sur des publications scientifiques ; il y a aussi le fait que la psychothérapie est progressivement mieux intégrée dans des filières académiques (exemple : les mastères en sciences psychothérapeutiques), mais aussi la nécessité dans laquelle se trouvent les différentes orientations psychothérapeutiques de se justifier envers les assureurs (mot clé : « evidence based medicine »)