L’abri sous roche de Pont d’Ambon à Bourdeilles (Dordogne)

International audienceThe rockshelter of Pont d'Ambon opens on to the floodplain of the Dronne in a region rich in cliffs and Paleolithic sites. Two zones can be distinguished in the area excavated : the rear, altered by the Magdalenian and Azilian inhabitants, and the front, subjected to natural processes of disturbance. A preliminary geological of the archaeological sequence reveals : at the base, the alternation of alluvial and frost fracture processes ; in the middle part, colluvial and waterborn sediments ; and in the upper portion, a return of frost fractured sediments. Studies of the biological environment, already published in academic contexts, are synthesized here : paleontology of large mammals, lagomorphs and rodents, ichtyology, malacology and palynology. The pivotal position of these deposits at the transition from the Pleistocene to the Holocene should have rendered this sequence a chrono climatic reference section. However, for the moment, comparison of the results of these various studies reveals several contradictions. The result is septicism concerning the significance of environmental date drawn from prehistoric living sites.L'abri sous roche de Pont d'Ambon s'ouvre sur la plaine alluviale de la Dronne, dans une région riche en abrupts et gisements paléolithiques. Deux secteurs s'individualisent dans la partie fouillée : le fond, perturbé par l'habitat magdalénien et azilien et l'avant, soumis aux processus naturels. L'étude géologique de la séquence archéologique montre, à la base, une alternance de processus d'alluvionnements et de fragmentation, dans la partie moyenne, des colluvionnements et ruissellements, et dans la partie supérieure, une recrudescence de la fragmentation. Les études sur le milieu biologique, déjà présentées dans le cadre de travaux académiques, sont reprises ici de manière synthétique : paléontologie des grandes faunes, des lagomorphes et des rongeurs, ichtyologie, malacologie et palynologie. La position charnière des dépôts, à la limite de la dernière glaciation et du Postglaciaire, aurait dû faire de cette séquence une référence chronoclimatique. Or, pour le moment, la confrontation des résultats des diverses études met en évidence de nombreuses divergences. Il en résulte des interrogations sur la signification des données prises en compte dans un gisement préhistorique