The Construction of Citizenship Through Musical Performance in Toronto’s Settlement Houses, 1930-1939

Throughout the 1930s, Toronto’s social settlement houses hosted various musical performances by and for the immigrant and working-class residents of Toronto’s poorest neighbourhoods. Given their overarching project of civic betterment, the performances became sites not only to validate the social success of musical work, but also to enact musically notions of citizenship. Within the settlement music schools, benefit concerts and pupil recitals featured conservatory-style music performances, which articulated Western European Art Music to an Anglo-Celtic Protestant norm for citizenship. However, annual spring festivals shifted notions of citizenship somewhat by celebrating the various cultures of immigrants through music and dance.Tout au long des années 1930, à Toronto, les centres d’oeuvres sociales abritaient divers spectacles musicaux réalisés par et pour les immigrés et les ouvriers résidant dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Étant donné la finalité de leur projet, l’amélioration sociale, ces performances sont devenues les sites, non seulement de la validation du succès social du travail musical, mais aussi de la représentation, en musique, des notions de citoyenneté. Dans le cadre de ces centres d’oeuvres sociales, les écoles de musique, les concerts caritatifs et les récitals d’élèves proposaient des performances musicales apparentées à celles des conservatoires, qui articulaient la musique classique d’Europe de l’Ouest à une norme de citoyenneté anglo-celtique et protestante. Cependant, les festivals de printemps annuels ont quelque peu transformé les notions de citoyenneté en célébrant la diversité des cultures des immigrants au moyen de la musique et de la danse