The Rhythm of Combat: Understanding the Role of Music in Performances of Traditional Chinese Martial Arts and Lion Dance

Toronto’s Hong Luck Kung Fu Club has promulgated martial arts, lion dance and percussion music since 1961. Drawing on my fieldwork there, this paper argues that these practices structure—and are structured by—a combative approach to rhythm. Students begin with martial arts and train without music, but percussion accompanies public demonstrations, creating an unfamiliar situation that I position as a distinct phase of the transmission process. Martial arts performances are both fuelled by musical energy and challenged by the requirement of remaining asynchronous to it. Lion dancers, however, treat drum patterns like signals coordinating manoeuvres on the performance battlefield.Le club de kung fu Hong Luck de Toronto met de l’avant, depuis 1961, les arts martiaux, la danse du lion et la musique à base de percussions. À partir du travail de terrain que j’y ai effectué, j’avance dans cet article que ces pratiques structurent—et sont structurées par—une approche combattive du rythme. Les étudiants commencent par les arts martiaux et s’entraînent sans musique, mais les percussions qui accompagnent les démonstrations publiques créent une situation inédite que je situe comme une phase distincte du processus de transmission. Les performances d’arts martiaux sont alimentées par l’énergie de la musique en même temps qu’elles sont contrariées par l’exigence de rester asynchrones à celle-ci. Par contre, ceux qui effectuent la danse du lion se servent des schémas rythmiques comme de signaux pour coordonner leurs manoeuvres sur ce champ de bataille qu’est la représentation