(Re)Producing Power: Analyzing the New Brunswick Energy Institute Roundtables1

In this paper I examine the New Brunswick Energy Institute’s roundtables for their ability to integrate citizen concerns about hydraulic fracturing, those concerns circulating within informal domains (e.g., within activist protest). Drawing on observational and transcription data, I reveal a set of value commitments held by those leading the NBEI, which invisibly defined a limited range of technological choices for roundtable members. These commitments also established energy decisions as the purview of technically trained experts. This study extends scholarly research on public engagements by making visible the possible role of value assumptions and conceptual frameworks in limiting their democratic potential.Dans le présent document, j’étudie la façon dont les tables rondes de l’Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick (IENB) ont été en mesure d’intégrer les préoccupations de la population à l’égard de la fracturation hydraulique, c’est-à-dire les préoccupations exprimées dans les milieux informels (p. ex. lorsqu’il y a une protestation militante). En m’appuyant sur des données d’observation et de transcription, je révèle un ensemble d’engagements fondés sur des valeurs que prônent les dirigeants de l’IENB, qui ont défini de manière invisible une gamme limitée de choix technologiques pour les membres de la table ronde. Ces engagements sous-entendent aussi que les décisions énergétiques sont du ressort des spécialistes ayant reçu une formation technique. La présente étude approfondit la recherche universitaire sur les engagements publics en rendant transparent le rôle que pourraient jouer les valeurs présumées et les cadres conceptuels dans la limitation de leur potentiel démocratique